Il faut reconnaître que l’envoi de cartes postales se fait de plus en plus rare. Je n’en écris plus que quelques unes destinées à des proches ou des amis, souvent sans raison particulière, et mes cartes postales de vacances sont devenues quasi inexistantes. Les mails ou autres textos ont remplacé les jolies cartes mais aussi les longues lettres.
Je suis pourtant une épistolière convaincue, et je souris parfois en retrouvant dans mes papiers, ou glissées dans des livres, des brouillons de lettres, souvent fragmentaires, destinées à des amis de jeunesse.
Aujourd’hui, les rares correspondants avec lesquels j’échange encore reçoivent les mots de mon clavier mais parfois aussi quelques traces griffonnées de ma main sur une carte bien souvent attrapée à la volée dans un kiosque. Pourquoi à la volée ? Simplement parce que je ne les cherche pas réellement, ce sont elles qui m’appellent en passant !
Et vous ? Envoyez-moi vos cartes postales, je les publierai !
Allez, jouons le jeu ! J’ai pris ces photos ce matin. Qu’auriez-vous pu y lire si elle s’était trouvée dans votre boîte à lettres ?
Flânerie matinale dans ce Paris pas si secret entre tours et jardins sauvages.
La belle endormie sort peu à peu de son pesant sommeil ; si les terrasses sont encore désertes et les chaises empilées dans les cafés fermés, les vitrines ouvrent doucement leurs yeux douloureux. Le soleil brille et la ville est belle, brassées d’espoirs pour des jours meilleurs.
À pied, à vélo, en bavardant ou en chantant, je vous attends pour d’autres promenades curieuses, les yeux grands ouverts sur tant de beautés.
Prenez soin de vous.
Amitiés
Anne