Toujours en panne d’Internet donc je vais être brève sur ce retour vers Olivier Adam, lu beaucoup il y a quelques année et que j’avais abandonné.
Ce dernier roman déniché chez un bouquiniste ne m’a pas réellement convaincue.
Le sujet pourrait presque être mis en parallèle avec l’amour de François Bégaudeau, puisqu’il s’agit, ici aussi, d’une histoire de famille.
Le regard est pourtant totalement différent, nous sommes au cœur d’une fratrie qui se retrouve à la mort du père.
Dans la douleur, chacun exprime ses souvenirs et surtout ses rancœurs, la focalisation se faisant sur l’aîné, dont les œuvres cinématographiques et théâtrales mettent en scène la famille. Or sa famille se sent dépréciée voire humiliée par son travail.
C’est peut-être le plus intéressant dans ce roman, cette relation à l’inspiration, à la source lorsqu’elle surgit d’un univers familial, d’une sphère privée.
La construction presque théâtrale, unité de temps et de lieu, et un découpage du roman en trois actes fait intervenir l’un après l’autre les trois enfants, dans une alternance d’introspection et de confrontation à l’autre.
Chaque scène est donc montrée par le prisme d’un seul regard.
Vu comme ça, c’est plutôt intéressant ! Je vais finir par me convaincre moi-même en rédigeant !
J’ai aimé le cynisme de la chute aussi mais finalement, le ressenti final est moyen.
Est-ce l’écriture qui m’a perturbée, ou l’erreur de lire (par inadvertance) deux romans ayant un sujet approchant, je ne saurais pas dire.
Donc si vous l’avez lu, votre avis m’intéresse !
Olivier Adam, Dessous les roses. Flammarion