Il y a toujours un enfant qui regarde...
Par le trou de la serrure, la porte entrebâillée, penché à la fenêtre ou depuis l’escalier,
il y a toujours un enfant qui regarde.
Il observe les grands, ceux qui vont le guider,
il écoute leurs chants, leurs cris, leurs volontés ;
Il y a toujours un enfant qui regarde.
Il fait siennes les colères, rancœurs, jalousies ;
il s’approprie les joies, enthousiasmes et espoirs.
Il y a toujours un enfant qui regarde,
Devant, derrière.
Dedans.
Au plus profond toujours, restera ce regard offert à l’horizon du matin jusqu’au soir, parce que tous nous savons que cette ligne au loin n’aura jamais de fin pour l’enfant qui regarde.