Confidences
Rassurez-vous, vous n'aurez ni scoop ni photos de paparazzi, encore moins d'annonce spectaculaire.
Disons que ce sera davantage un petit papotage entre amis.
Nous partageons depuis de longues années déjà, pour ceux qui me suivaient précédemment sur Parisianne ou bien sur Musardises, des lectures, des découvertes, des coups de coeur et des petits bonheurs.
Il est vrai que sur Parisianne, il m'arrivait régulièrement de mettre en ligne de petits textes, des jeux d'écriture, quelques mots rimés, ce que je ne fais plus guère ici. Je n'ai pas raccroché la plume pour autant. Mon ami Pat avec cette merveilleuse plume et son encrier de marbre, et bien d'autres de mes proches, m'encouragent toujours à poursuivre. Alain Emery, vous le savez m'a menée vers l'édition par un chemin de traverse en m'offrant d'écrire sur mes photos pour ne faire résonner que Cette seule voix, et il m'arrive de participer à quelques concours de nouvelles. Je ne travaille effectivement que le format court, c'est ce que je préfère. J'aime l'exercice qui consiste à faire passer une émotion en peu de mots.
Pour ceux qui se poseraient la question, je n'ai encore jamais été éditée, pour la raison très simple que je n'ai jamais rien envoyé à un éditeur. J'ai failli avoir des petits livrets de quelques nouvelles suite à un concours mais cela ne s'est pas fait. Je n'ai pas cherché plus avant, je ne me sens pas prête. Et pour ceux que cette réponse agacera, j'en connais, et bien, je n'ai rien d'autre à dire pour ma défense. :)
Alors que je vous ai présenté il y a peu un article illustré par des photos du Grand Hôtel de Cabourg, prises l'an dernier à l'occasion d'une remise de prix à proximité, je vais pouvoir récidiver cette année puisque j'ai la chance non seulement d'être primée à nouveau, mais en plus d'avoir gravi deux marches. Ce n'est donc que du bonheur mais ce n'est pas là le plus important. Ce qui me fait un grand plaisir, c'est que mon texte a trait à la sculpture et fait une allusion non dissimulée à deux sculpteurs que j'admire particulièrement : Auguste Rodin, dont vous lisez régulièrement le nom sur ces pages puisque je suis une fidèle des lectures à l'Hôtel Biron, musée Rodin, dont je vous parle régulièrement, et Camille Claudel, dont la vie tragique fait parfois oublier la beauté du travail. Cette dernière éclaire depuis longtemps mon parcours d'écriture et m'a offert non seulement de belles émotions mais aussi de fort belles rencontres.
Voilà donc un modeste clin d'oeil à Camille que je voulais partager avec vous en confidences, Camille Claudel, dont nous avons célébré le 70e anniversaire de la disparition le 19 octobre dernier. Un hommage lui a été rendu par une petite sortie d'oeuvres au musée Rodin et une très belle mise en scène de sa vie par sa correspondance magistralement interprêtée par Charles Gonzalès, un de ces grands moments d'émotion que tout ce qui a trait à l'art sait susciter.