J'inaugure avec Jules une nouvelle rubrique : "Musique" ! En dehors d'un article sur Laurence Equilbey et Insula Orchestra, je n'avais jamais eu l'occasion de parler de musique, ce n'est pas le sujet qui m'est le plus familier, surtout lorsqu'il s'agit de "chanson française d'aujourd'hui".
Il se trouve que grâce à Xavier Chezleprêtre de l'Agence Attitude j'ai la chance de découvrir des univers qui ne me sont pas familiers, ce qui rend l'exercice intéressant.
Plusieurs disques de jeunes artistes seront donc évoqués dans les semaines à venir, juste pour le plaisir de la découverte, j'écoute plus souvent Radio Classique qu'autre chose, je n'aurai donc qu'une oreille de curieuse pour vous inviter à écouter aussi !
SI je commence par Jules, dont je n'avais jamais entendu parler, c'est parce que j'ai aimé vraiment ces sept chansons tantôt tendres, tantôt cyniques qui font l'album Vedettes.
Qui est Jules, et bien pour le savoir je vous invite comme je l'ai fait à lire sa biographie, d'un clic ici . Vous verrez que ce n'est pas un débutant, qu'il a croisé quelques inconnus aux doux noms de Bénébar, Catherine Ringer, Kent ou Jacques Higelin, même-moi je connais, c'est dire... avant de se lancer, et il aurait eu drôlement tort de ne pas le faire.
Je n'ai qu'un seul regret puisque je lis partout que c'est un homme de scène et qu'il me semble que nous sommes voisins : n'avoir jamais eu l'occasion de le voir sur une scène francilienne. Je souris à cette façon dont il dit de lui "Je suis un "one man song" alors que je ne suis pas une grande gueule" et si en plus il poursuit en disant que "T'es chiante" est un pur rôle de composition puisqu'il n'a pas de soeur je craque ! Vous en connaissez beaucoup vous des chanteurs qui ont écrit sur leur soeur, surtout s'ils n'en ont pas ?
Les six autres chansons parlent de femmes également, de celle qui fait peur par sa présence de plus en plus marquée en politique, celles qui militent, celles qui ont des vies banales mais ne sont pas si banales que ça finalement, et une composition encore avec Ma vieille qui évoque la douleur de l'abandon
"Tu n'as plus personne à qui parler / De compliments pour se maquiller / La mort est tête en l'air quelque fois / Elle a dû t'oublier ici bas..."
Voilà, un artiste à suivre sûrement, à vous...